Comment interprétez-vous la position du Medef ?
Le Medef défend les positions du gros patronat. Lorsqu'il s'agit de mettre la main à la poche pour augmenter les salaires, celui-ci n'est évidemment pas d'accord à moins d'y être contraint. Ç'a été le cas en 2009 lorsque la grève générale en Guadeloupe et les manifestations à La Réunion, ont obligé les patrons à mettre entre 50 et 60 euros par mois sur les salaires. Je rappelle quand même qu'ils ont bénéficié en même temps des baisses d'impôts sur ces sommes, et ce grâce à la LODEOM.
Qu'est-ce qui explique cette position du patronat ?
Le Medef en refusant de pérenniser cette augmentation de salaire adresse un message à ses adhérents, mais aussi à tout le milieu patronal. Le Medef, sait parfaitement que pour augmenter les salaires et créer des emplois utiles à la société, il faudra prendre sur les profits de ses adhérents et pas seulement. Aujourd'hui, en l'absence de mobilisation des travailleurs, du moins pour l'instant, le patronat fait de la résistance. Mais son attitude peut lui coûter cher !
Comment allez-vous agir pour faire maintenir cette prime ?
D'ores et déjà dans certaines entreprises les travailleurs ont réussi à faire intégrer ce "bonus patronal" dans leur salaire. Mais la grande majorité des travailleurs devra forcer les patrons. Faire maintenir cette prime, en clair l'intégrer dans les salaires ne sera pas difficile si les manifestations, comme celles prévues vers le mois de septembre sont suffisamment importantes pour faire reculer le patronat.
Il faut s'attendre à une mobilisation des syndicats ?
Les problèmes que rencontrent les travailleurs ce sont notamment l'augmentation générale des prix, la baisse des salaires, le chômage alors que les profits augmentent, en particulier ceux du grand patronat. Face à cela, il faut une augmentation générale des salaires et de tous les revenus des classes populaires (retraites, minima sociaux..).
Pour cela il faut à nouveau des "5 mars 2009", voire davantage. Il n'y a pas d'autres moyens.
Dans le contexte actuel, les syndicats ne prennent-ils pas le risque de fragiliser un peu plus les entreprises déjà en difficultés ?
Contrairement aux préjugés entretenus savamment par les tenants du système actuel, les salaires n'ont jamais été une source réelle de difficultés pour les entreprises. La part des salaires dans la production de richesses produites a d’ailleurs fortement baissé ces trente dernières années. Les masses populaires se sont appauvries, seule une minorité d’exploiteurs s’est enrichie.
C'est-à-dire ?
Dire que les luttes syndicales des salariés fragilisent l’économie, c'est mentir. 50 euros de plus sur les fiches de paie, ce n’est pas cela qui va provoquer la faillite d'une entreprise. Si de petites entreprises sont fragilisées, c’est par les grosses qui sous-traitent au plus bas prix avec elles. En s’en prenant aux salariés, en leur refusant des augmentations de salaires, les patrons des petites entreprises font preuve de lâcheté, mais en plus ils se trompent d’ennemis. Leurs ennemis ce sont les grosses entreprises et les banques qui les étranglent !
Comment augmenter les salaires sans mettre en péril l'entreprise ?
L'augmentation des salaires, des revenus des classes populaires est indispensable pour assurer aux familles populaires les moyens pour répondre à leurs besoins élémentaires, pas pour s’offrir des séjours de luxe dans les stations d’hiver ou s’offrir des objets d’art. Et puis, l’augmentation des salaires entraîne automatiquement un regain de consommation des biens produits par les entreprises. C’est donc bénéfique pour l'entreprise et l’économie !
Le Medef défend les positions du gros patronat. Lorsqu'il s'agit de mettre la main à la poche pour augmenter les salaires, celui-ci n'est évidemment pas d'accord à moins d'y être contraint. Ç'a été le cas en 2009 lorsque la grève générale en Guadeloupe et les manifestations à La Réunion, ont obligé les patrons à mettre entre 50 et 60 euros par mois sur les salaires. Je rappelle quand même qu'ils ont bénéficié en même temps des baisses d'impôts sur ces sommes, et ce grâce à la LODEOM.
Qu'est-ce qui explique cette position du patronat ?
Le Medef en refusant de pérenniser cette augmentation de salaire adresse un message à ses adhérents, mais aussi à tout le milieu patronal. Le Medef, sait parfaitement que pour augmenter les salaires et créer des emplois utiles à la société, il faudra prendre sur les profits de ses adhérents et pas seulement. Aujourd'hui, en l'absence de mobilisation des travailleurs, du moins pour l'instant, le patronat fait de la résistance. Mais son attitude peut lui coûter cher !
Comment allez-vous agir pour faire maintenir cette prime ?
D'ores et déjà dans certaines entreprises les travailleurs ont réussi à faire intégrer ce "bonus patronal" dans leur salaire. Mais la grande majorité des travailleurs devra forcer les patrons. Faire maintenir cette prime, en clair l'intégrer dans les salaires ne sera pas difficile si les manifestations, comme celles prévues vers le mois de septembre sont suffisamment importantes pour faire reculer le patronat.
Il faut s'attendre à une mobilisation des syndicats ?
Les problèmes que rencontrent les travailleurs ce sont notamment l'augmentation générale des prix, la baisse des salaires, le chômage alors que les profits augmentent, en particulier ceux du grand patronat. Face à cela, il faut une augmentation générale des salaires et de tous les revenus des classes populaires (retraites, minima sociaux..).
Pour cela il faut à nouveau des "5 mars 2009", voire davantage. Il n'y a pas d'autres moyens.
Dans le contexte actuel, les syndicats ne prennent-ils pas le risque de fragiliser un peu plus les entreprises déjà en difficultés ?
Contrairement aux préjugés entretenus savamment par les tenants du système actuel, les salaires n'ont jamais été une source réelle de difficultés pour les entreprises. La part des salaires dans la production de richesses produites a d’ailleurs fortement baissé ces trente dernières années. Les masses populaires se sont appauvries, seule une minorité d’exploiteurs s’est enrichie.
C'est-à-dire ?
Dire que les luttes syndicales des salariés fragilisent l’économie, c'est mentir. 50 euros de plus sur les fiches de paie, ce n’est pas cela qui va provoquer la faillite d'une entreprise. Si de petites entreprises sont fragilisées, c’est par les grosses qui sous-traitent au plus bas prix avec elles. En s’en prenant aux salariés, en leur refusant des augmentations de salaires, les patrons des petites entreprises font preuve de lâcheté, mais en plus ils se trompent d’ennemis. Leurs ennemis ce sont les grosses entreprises et les banques qui les étranglent !
Comment augmenter les salaires sans mettre en péril l'entreprise ?
L'augmentation des salaires, des revenus des classes populaires est indispensable pour assurer aux familles populaires les moyens pour répondre à leurs besoins élémentaires, pas pour s’offrir des séjours de luxe dans les stations d’hiver ou s’offrir des objets d’art. Et puis, l’augmentation des salaires entraîne automatiquement un regain de consommation des biens produits par les entreprises. C’est donc bénéfique pour l'entreprise et l’économie !